J'ai crée ce support afin de partager mes poésies et autres textes
Mais également et surtout ceux d'amis(es) dont j'aime l'écriture.
J'espère que vous y trouverez votre bonheur.
Bonne visite et bonne lecture ! ...
J'ai crée ce support afin de partager mes poésies et autres textes
Mais également et surtout ceux d'amis(es) dont j'aime l'écriture.
J'espère que vous y trouverez votre bonheur.
Bonne visite et bonne lecture ! ...
C’est une recherche d’identité
Une grosse envie de vérité
Attiré, comme envoûté
Redirigé, comme aimanté
Ne plus être partagé
Écartelé de quiproquos
Errant dans un quotidien
Qui ne reconnaît plus les siens
C’est comme un ultimatum
Le top d’un compte à rebours
Six et cinq, quatre, trois, deux, un,
Ce qui compte c’est l’instinct
Partir sans se retourner
Et quand on se sent apaisé
Voir qu'on a pas fabulé
Qu’un rêve s'est réalisé.
Une envie de mégalithes
De menhirs d’eau et de granit
D’embruns, de forêt mythiques
D’iode, de poisson et de pluie
D’entendre le fracas des vagues
Qui s’écrasent sur les rochers
De marcher dans les ajoncs
Les yeux tournés vers la mer
De sentir monter la marée
De la voir se retirer
De s’abriter sous un dolmen
Débarrassé de toute haine
D’avoir la trouille des gargouilles
D’être attiré par la houle
De flâner sur les quais d’un port
Au premières lueurs de l’aurore.
Et puis certains soirs sur le tard
Aller faire un tour dans un bar
Y’aurait un gars à la bombarde
Un autre à la cornemuse, au bignou
Et puis y’a tout l’monde qui danserait
Main dans la main, sans distinguo
Sur de vieux airs de matelots
Qui ne buvaient pas que de l’eau
Et on rentrerait se coucher
Nonchalants, gais, satisfaits
On rêverait de grands bateaux
D’îles désertes et de sable fin
Puis à l’aube sous un ciel d’étain
Face à cet horizon profond
On penserait au vieux galions
Reposant là dans les haut fonds !
Comme chaque matin
Chaque matin
Quand passe le train de l'espoir
J'attend sur le quai
Mais il ne s'arrête jamais.
Pas dépité, résigné
Je file au buffet de la gare
Rejoindre mon vieux pote Bernard
Qui lui l'attends depuis longtemps.
Il dit que c'est un train fantôme qui passe
Et qu'il vient d'un autre espace
Ou il n'y a pas de place pour nous
Il dit qu'il mène vers des contrées
Peuplées de Gnomes et de mômes
Un pays sans chefs, sans armées
Un pays sans frontières.
Il dit que la vie, y est plus douce
Et que les femmes y sont très belles,
couvertes de fines dentelles
Qui scintillent aux rayons du soleil.
Il dit que les arbres y sont rouges
Et les fleurs pas farouches
Il dit que l'eau y est limpide
Et les cascades scintillantes.
Il dit que le train s'arrêtera
Et qu'un jour on ira la-bas
Qu'il nous y mènera
Alors by by le hall de gare.
Mais comme c'est pas pour demain
Une autre bouteille de vin
Dératisation
Quand je ne me gratte pas les puces
j'me paie un tour à l'extérieur
je les observe s'affairer
je suis le rat égaré.
Sorti haut et fort de ma bouche
des cris de révolte animale montent
par la colonne du vide-ordures
jusqu'à leurs humaines oreilles.
Dans la grande tour du Temps Perdu
je me suis tapi dans les caves
loin de leurs regards vitreux
de leurs chiens cons et peureux.
Je me régale de leurs déchets
je ronge les câbles de leurs télés
tout près de leurs caisses de Bordeaux
je dors dans un vieux cageot.
Mais un jour ils viendront nombreux
avec leurs armements chimiques
dans mon royaume de pénombre
qu'ils transformeront en catacombes.
Nous serons alors des milliers
à devoir encore s'éxiler
vers d'autres caves, d'autres égouts
il nous faudra tenir le coup
Puisqu'il nous ont classé nuisibles
il nous faut devenir invisibles
puis partir incessamment
rejoindre nos frères les rats des champs.
Histoire naturelle
Mon directeur cervical droit a déconnecté le neurone 35412 de son circuit primaire initial.
Tandis que mon nerf optique gauche était encore son l'influence vibratoire d'un influx nerveux extérieur,
une petite nébulosité tansitoire, vînt percuter violemment mon tympan droit,
rebondissant au passage sur une excroissance sans gravité, installée de longue date.
Le globule 457-R-V a été interpellé en surcharge.
En effet, une petite bactérie avait réussi à se frayer un chemin au travers du dispositif de sécurité de la section 325 des anticorps.
Aie aie aie ! Encore bien du boulot pour cette nuit, s'écrie la muqueuse gastrique en voyant déferler un torrent de whisky.
Une seconde section d'anticorps réservistes se posta dans mon cerveau en prévention d'une ivresse éventuelle.
Je me reveillait le lendemain matin et sortait de ce mauvais rêve sans aucune séquelles ! ...
Dans la tourmente
Cette fois ça y est, c'est la tourmente
Le grand tournant, les grandes questions
Celles qu'il y a quelques années
On ne se serait jamais posées
Ca y est, on y est, c'est pour de bon
Tous comme des cons au pied du donjon
Reclus dans notre cocon
Affalés dans nos salons
Nos consciences se volatilisent
Place aux questions sans réponses
Quel courant adopter ?
Continu ? ... alternatif ? ...
Ectoplasmes du quotidien
Errants en tête de gondole
A le recherche de la promo
Qui complétera notre chariot
Coincés dans des espaces sans âme
Lumineux et racoleurs
Peuplés d'objet inutiles
Et de gadgets si futiles
Futile la morosité
A coup de produits sur-emballés
Alors on trie nos déchets
Pour le reste, on tire la chasse
Et puis on se maquille la face
Sus aux rides d'expression
On veut sa place au Panthéon
Des moutons sans opinion
Ne rien montrer, ne rien donner
Sauf si c'est médiatisé
Et retourner s'affaler
La conscience bien apaisée
Ne plus vieillir, ne pas mourir
Rester jeune éternellement
Toujours être les plus beaux
A coup d’onéreux placebos
Ne pas voir de désespoir
Et ne penser qu'à sa poire
Se scruter dans un miroir
Pour repairer ses points noirs
C'est le retour du goupillon
Et des grands donneurs de leçons
Des pros d'la communication
Qui ont toujours la solution
C'est le retour du goupillon
Des grands donneurs de leçons
Des pros dl'a mondialisation
Qui s'invitent dans nos salons.
Ha l'amour ! ...
Que dire d'autre ?
Quels mots nouveaux ?
Quelle phrase racoleuse ?
Comment expliquer mieux ?
Annoncer plus clairement ?
Que te dire, tout simplement ?
Et bien sûr sur un ton chantant !
" Chérie je t'aime, chérie je t'adore " ...
Le bon chemin
Je suis en stand-by et je baille
J'observe un monde qui s'effondre
Une civilisation touchant le fond.
Du cette terre qui s'agite en vain
Je ne retiens que ce qui me conviens
Et m'éloigne du déclin programmé.
Pour fuir la folie des hommes
J'évite les axes principaux.
Ou circulent trop de robots.
Je fuis ces grands chemins rectilignes
Et leurs bandits du même nom
Pour des sentiers plus tortueux.
J'y progresse bien plus serein
loin du monde et de ses codes
Dans une anarchie consentie.
Sur ces chemins de traverse
S'ouvrent à moi d'autres horizons
En accord avec ma raison.
Et si jamais je m'égare
Dans un brumeux marécage
Une forêt sombre et profonde,
C'est à moi d'y faire ma trace
De faire preuve d'un peu d'audace
Pour en sortir sans trop de casse !
Puisque loin des sentiers battus
Au prochain embranchement
A la prochaine intersection,
Je devrai suivre mon instinct
Pour emprunter la bonne trace
Vers une terre lavée des outrages.
Et quand je serai au bord du vide
Face au miroir de ma vie
Je partirai serein, l'âme en paix.
Au Quotidien
Une foule bigarrée grouille sur le boulevard
Certains comme isolés parlent dans un petit boîtier
Faisant de leur main libre une ample gestuelle
Comme une pantomime méditerranéenne ! …
Un « Sans Domicile Fixe » replie son lourd barda
Sous l’œil bienveillant de son chien son ami
Les yeux encore gonflés par une nuit précaire
Les voilà repartis vers un jour incertain ! ...
D'élégantes jeunes femmes qui font du shopping
Démarches de mannequins et tenues dernier cri
Visages bien fardés, lèvres couleur de sang
Attirent les regards des hommes sous le charme ! …
Pensant à son village irrigué de soleil
Un balayeur parti de sa lointaine Afrique
Nettoie sans conviction le caniveau en eaux
Sous l’œil indifférent des passants affairés ! …
Deux aubergines blasées apposent leurs PV
Aux voitures mal garées des citadins pressés
Un vieux chien maladroit s'oublie au pied d'un arbre
Sous le regard gêné de sa vieille maîtresse ! ...
Des ados excités sorties de leur lycée
Attendent sous l’abri-bus en draguant les copines
Un laveur de carreaux en haut d'un escabeau
Un musicien de rue et puis quelques pigeons ! …
C'est bien la tout le charme, toute la poésie
De cette comédie qu'est la vie ordinaire
Celle du quotidien sans cesse rejoué
Par ces grands comédiens que sont les êtres humains !
Constat
Tant de frontières qui nous séparent
De religions qui nous divisent
Tant de pays dans la guerre
Et de gens dans la misère.
Tant de peuplades dans leurs forêts
Chassés comme du gros gibier
Tant d’habiles mercantiles
Transgressant les lois qu'ils enfantent.
Tant de scandales étouffés
Tant de pilules mal avalées
De magouilles estampillés
Dans les grand palais du pouvoir.
Tant de grenades désamorcées
Qui n'ont pas encore explosées
De tyrans mégalomanes
Qui n'ont pas encore sévis.
Tant de libertés bafouées
Au nom d'un productivisme
Prônant un modèle unique
Sans conscience ni état d'âme.
Tant d'heures passées les yeux fermés
Devant un avenir sans devenir
Tel des mollusques amnésiques
Recroquevillés dans leurs coquilles.
Mais un vent de révolte pointe
Soufflant l'appel des peuples à bout
Un nouveau monde émerge enfin
Marginalement mais sûrement !
Sur tout le globe des hommes s'indignent
Devant tant d'injustices, de prédation
Ou les heures sombres finiront dans les limbes astrales
Ou l'humanité périra d'un indescriptible chaos ! ...
L'hiver
Ca y est ! C'est le retour de l'hiver
Du temps de se lover, celui de se réfugier
J'aime cette saison presque austère
Qui nous rends plus humbles et songeurs.
Loin de la poésie du printemps
Des outrances du bel été,
Et des douces lumières d'automne
Voici la saison de l'oubli.
La nature à pris ses teintes grises
Les horizons sont moins subtils
Les lumières bien plus froides
Et le silence plus profond.
Dans les plaines, les sombres forêts
Tout semble s'être endormi
Et pourtant la vie est bien la
Tapie sous les feuilles et l'humus.
Sur les villages, les hameaux
Virevolte la fumée des âtres
Seul dans le petit matin
Résonne encore le chant du coq.
Au chaud derrière la fenêtre
On regarde tomber la neige
Qui de sa blancheur immuable
Tapisse tout le paysage.
Les enfants emmitouflés jouent
A faire des boules et des bonhommes
Alors résonnent dans l'air gelé
Leurs cris de joie comme étouffés.
La surface des lacs est glacée
Les branches sont nappées de blanc
Tout est soudain comme figé
Dans une blancheur immaculée.
Les bêtes restent confinées
Dans le jardin plus rien ne pousse
Seul pointe le vert des poireaux
La nature enfin se repose.
Puis de nouveau percera le crocus
Refleuriront violettes et primevères
Comme chaque année depuis des lustres
Annoncent le retour du printemps. De la vie.
Complainte du facebookien
Je viens juste de m'éveiller
Et j'ai du mal à décoler
Je suis encore dans le pâté
Déjà scotché au PC.
Armé d'une tasse de café
Et d'une clope collée au bec
Je m'éloigne doucement mais sûrement
Des mystérieux songes de la nuit.
Les yeux rivés à mes écrans
Les mains courbées sur ma souris
Le cul sur ma chaise Ikea
Je suis la qui like à tout va.
C'est la complainte du facebookien
Qui like et poste pour un rien.
C'est la complaite du facebookien
Qui se connecte dès le matin
C'est arrivé un soir ! ...
Je me sens bercé comme un bébé,
souriant, aimant et rêvant.
Comme un naufragé volontaire,
Tanqué sur son île, solitaire !
Je, je ,je .... Haaa Ouiiii ! Je ! ...
Oui !
Je me sens comme un bébé dans ses eaux.
Comme un p'tit poisson dans l'eau.
Ce soir, la vie me berce.
Telle une douce caresse !
Je me sens loin de tout stress,
comme un catho à confesse.
Oui ! ... Ça y est ! ... Ça sent la paix !
Ce soir, tout me semble parfait ...
Je me suis immergé au frais,
comme dans un rêve, hypnotisé !
Mon regard est happé par cette feuille de papier.
Mon écriture qui file,
ressemble au tracé d'un cardiogramme.
Étrange vision que celle de cette bougie qui scintille !
Des rythmes Africains crépitent et m'ensorcellent.
Quelle drôle d'impression
La profondeur du son.
Quelle grande émotion
Que ce mélange de tons ! ...
Insomnie
Seul avec mon insomnie
Je suis la, bien éveillé
Sans rêves ni réalité.
Dans le silence de la nuit
Tout autour de moi s’est figé
Et mon chat s’est mis à rêver.
Ce soir, je ne me suis pas couché
A coup de cafés arrosés,
De cigarettes, je résiste.
Je suis l’élu d’un autre monde
Dont les autres sont exclus
Recroquevillé, comme protégé.
La ville a cessé de gronder
Et les hommes de s’activer
Le calme ! ...
Sur mon nuage bien douillet
Je survole l’espace assoupi
Plus un bruit, plus un seul cri.
Et puis l’aube a pointé son nez
Sur la ville et sur ma rue
Mon doux nuage s’est dissipé.
Me faisant vite retomber
Dans la triste réalité
D’un quotidien bien orchestré,
Emportant mes maigres chimères
Dans les tréfonds de ma conscience.
Ce soir je serai fatigué
Et alors je m'enfoncerai
Dans un sommeil paradoxal.
En rêvant que je ne dort pas
et que je suis sur un nuage
Loin de la connerie humaine.
Et que je m'évade à jamais
vers des contrées inexplorées
Peuplées d'hommes doux et rêveurs.
Ode à la Nature
Je viens de faire ce beau voyage
De m'inviter chez dame nature
Et comme elle n'a pas de porte
J'ai pas frappé avant d'entrer !
Et j'ai marché à pas feutrés
Pour ne pas trop la déranger.
Je me suis fondu dans le décor
Tel l’improbable caméléon.
J'ai senti tous ses parfums
Cette multitude olfactive
Qui grise l'abeille le papillon
Qui nous enivre et nous envoûte ! ...
J'ai fait s'incruster dans mes yeux
Toute sa palette de couleurs
Du vert tendre de ses feuillages
Aux milles couleurs de ses fleurs
Des nuances de ses roches
Aux teintes dégradées de son ciel.
J'ai observé avec respect
Les créatures que j'ai croisé
Le scarabée et le mille-patte
La zygène et la libellule
Le hérisson, le papillon.
Le futé renard et l'oiseau.
J'ai peiné entre ses rochers, ses névés
pour atteindre ses sommets
Pour me rapprocher de son ciel
Et des ses nuages bourgeonnants
J'ai caressé avec mes pieds
Sa peau ridée de vielle dame.
En échange de mon respect,
Elle m'as joué son beau spectacle
Elle m'as sorti tous ces atouts
S'est paré de ses plus belles couleurs
De ses plus forts contrastes
Et de son harmonie séculaire.
Elle m'as donné sans rien demander
Sa force et sa sérénité
Sa sagesse et sa beauté
Je l'ai quittée à pas feutrés
Pour ne pas trop la déranger.
Ma rue confinée
Je regarde penché à la fenêtre,
un monde confit !
une rue vide d'humains.
Un silence faussement serein
Quelques oiseaux rescapés de nos exactions
virevoltent et jouent, libres.
Les pigeons cherchent les rares miettes
qui traînent d'avant le confinement.
Une vieille dame courbée traverse la rue à petits pas saccadés.
Pas de masque, elle semble perdue.
Puis elle attend son tour devant la porte du Petit Casino.
Pas plus de deux à la fois ! Une personne sort.
" Allez y ma p'tite dame ! "
Quelques fumeurs accrocs se ravitaillent au bureau de tabac
La boulangerie qui vend du mauvais pain est fermée aujourd'hui !
Les autres boutiques sont clauses et s’effacent petit à petit du paysage
Les enseignes des banques clignotent,
comme pour mieux nous inciter à consommer.
L'unique arbre sur le trottoir monte en sève
et envoie ses bourgeons d'un vert tendre
Pas d'insectes, ou si peu,
alourdissent de leur absence ce silence presque inquiétant.
Un couple de tourterelles roucoule.
Ca me rassure !
Les jeunes du dessus écoutent de la musique morte
sur leur portable au son creux et plat.
Un gars, déconfis,
ramasse les rares mégots négligemment jetés sur le trottoir
Il ne fera pas son beurre aujourd'hui, ni demain d'ailleurs.
Plus de papiers gras jetés ça et la pour la masse des écervelés,
Plus de bagnoles en double file, moteur tournant !
Un ciel est d'un bleu uni sans ses traînées d'avions
Le calme règne en maître !
Réveil matinal
Réveil matinal aujourd'hui !
Plutôt en forme
Survol de la presse du jour
Bof !
Visionnage d'une vidéo fabuleuse qui met en forme :
La folle vie d'un aventurier philosophe de 95 ans.
Bruit de tracteur dans la rue.
Je vais à la fenêtre.
Celui-ci, équipé d'un cuve à épandre le poison dans les champs
épands un désinfectant sur la rue et les trottoirs.
Bof !
Mise en ligne des derniers textes de Séverine
qui écrit chaque jour depuis le début du confinement
Deux de moi-même !
un de Carole, un autre de Françoise
Les filles écrivent plus que les mecs !
Incontestablement ...
Deuxième cafetière, petite clope !
Je me prépare pour aller rendre visite à Dame Nature.
Première sortie dans la nature
appareil photo en bandoulière depuis le 17 mars.
Elle m'appelle ! ...
Je vais remplir "sagement" mon attestation de sortie.
Me voila parti humer l'air frais du matin
Les premières effluves du printemps.