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Françoise Latour - Son domaine d'activité est le rédactionnel avant tout.

Conjugué à une curiosité saine naturelle et le goût d'apprendre, l'ensemble fait d'elle une journaliste. La recherche des informations, l'angle du sujet, la mise en page font partie de son univers. Le plaisir de la rencontre est un élément complémentaire dans son travail, il en découle un goût pour la communication.

La fin de la journée s'annonce

C’est la fin de la journée, la nuit descend tandis que le silence tombe doucement sur Peyruis
Les lampadaires ronds comme des ballons s’illuminent et éclairent les rues qui se vident.
Les volets se ferment et les lumières s’allument dans le giron des maisons.
La pénombre doucement s’active. La vie nocturne se réveille.
Les chiens errants viennent renifler les angles des murs et les roues des voitures.
Les chats s’étirent et ouvrent le mystère de leurs yeux en amande.
Les mulots se faufilent entre les pots de fleurs et tournent autour des fragments à grignoter.
Les insectes arpentent le sol dans des chemins sinueux.
Les bruits de la nuit chuchotent.
Le ciel s’habille d’étoiles.

La magie de la nuit se réveille…
Tout un monde de mystère ouvre ses mains.
Les fontaines prennent des formes étranges.
Sur les toits, les cheminées deviennent des ombres fantomatiques.
Le château se dresse dans le noir et les oiseaux nocturnes le survolent sans bruit.
Les mouvements furtifs apparaissent. La rondeur des lampadaires étire quelques fragments de lumière que la nuit étouffe sans bruit…
Lorsque le petit matin éclaire les rues et que la lumière artificielle étouffe ses reflets, les volets s’ouvrent en baillant.
Chacun reprend le cours de sa journée abandonnée la veille.
La vie nocturne est repartie dans l’anonymat, et attend son heure …

Peyruis Alpes de Haute Provence photo Foulon Jean-Marc
La partiton

La partition

J’ai mis dans ton cœur les pensées les plus douces. Leurs couleurs sont flamboyantes.
Le velours des pétales caresse ton âme apaisée.
Le silence de ta voix ouvre la porte aux maux qui s’écoulent en larmes transparentes.
Je regarde tes mains blanches courir sur les touches du piano.
Elles écrivent des histoires enchantées dont les notes s’envolent par la fenêtre ouverte.
L’atmosphère est légère.

Les rideaux vaporeux dansent pour toi sous le souffle léger du vent.

Il y a de la magie autour de toi. Ecoute…
Le piano chante pour toi sous la caresse de tes doigts rapides et tendres.
L’ivoire jauni rend la blancheur de ta peau encore plus translucide.
Les papillons virevoltent à l’extérieur comme des pétales colorés dans des courants d’air en tourbillon.
La musique de ton inspiration s’est teintée de la couleur d’un ciel limpide et joyeux.
La paix est entrée et s’est assise à côté de toi. Elle est venue partager ta partition.

La Partition Françoise Latour
Les saisons

Les saisons

Le silence du soir se dépose sur les maisons.
Il tombe en douceur sur les villes et les campagnes.
La mélancolie vient voiler avec légèreté les pensées indomptées.
Des soupirs s’échappent des poitrines empesées sous le poids du temps qui passe et ne se rattrape jamais.
Impalpable, indomptable, indiscipliné, il s’envole et n’en fait qu’à sa tête.
Les heures ne se comptent pas, les années ne se comptent plus..

Il laisse des traces de ses pas dans la poussière, piétine les vies et fait courber les échines de tous

Le temps est toujours en mouvement et ne se fatigue pas.
Aujourd’hui est déjà hier et demain vient de partir.
Les saisons sont passées.
Les jeux du printemps se sont arrêtés avec l’été qui s’est consumé trop vite.
Les tresses des petites filles sont tombées comme les feuilles à l’automne.
Les barbes naissantes ont pris la couleur de la neige.
Que cache-t-elle sous sa blancheur glaciale ?

Textes et Poésies - Les Saison Françoise Latour
Les traces de nos pas

Les traces de nos pas

Nos traces laissées sur les chemins s'effacent avec le souffle du temps qui passe.
Les heures de nos vies s'écoulent dans le grand sablier de l'univers.
Les grains de notre temps glissent avec fluidité entre nos doigts qu'ils effleurent dans une caresse.
Les étendues poudreuses se rident sous la force du vent qui chante à nos oreilles.
Nos pas se creusent sur les routes de la vie et le temps qui les comble.
Nous tricotons à chaque seconde les mailles de nos histoires dont nous choisissons les couleurs.

Elles sont colorées des épisodes qui s'accumulent au fur et à mesure que nos aiguilles montent les rangs à vive allure.
La douceur d'exister exulte nos sens, aiguise nos passions et fait bondir nos cœurs.
les traces de nos pas que nous laissons derrière nous sont emportées dans le tourbillon de toutes les vies qui se croisent, se rencontrent et s'échappent comme des mèches de cheveux désordonnées et libres.
Bonheur d'être, bonheur de l'Etre, joie d'avancer, nos routes se déroulent sous nos pieds qui se posent sans savoir où ils vont.

demie-heure photo Foulon Jean-Marc
L'Amour | Le Temps

L'Amour

L’Amour grandit en nous comme une fleur épanouie, heureuse et confiante.
Ce sentiment si doux niché dans nos cœurs donne des sensations enivrantes.
L’Amour de l’autre, l’Amour des autres, l’Amour d’une vie dans la délicatesse
Embrasse nos esprits attentifs et touchés par la tendresse.
L’Amour est-il un sentiment ? Une émotion ? Un instant éternel ?

L’Amour n’est-il pas un battement de cœur fragile et universel ?
Cette fleur qui a grandi dans la joie se nourrie des âmes attachantes,
De leurs mots, de leurs rires et de leurs personnalités chatoyantes.
L’Amour efface les peines et les douleurs, apaise les âmes endurcies
Et écoute avec douceur le souffle de leurs nuits endormies.

Foulonjm - Texte et Poésie - L'Amour Françoise Latour

Le Temps

Le temps se perd ou se gagne 
il peut être pourri ou magnifique
il peut être précieux et valoir de l’argent
on peut même le gaspiller
on peut payer de son temps ou s’en donner
il peut jouer contre soi
on peut le tuer à moins qu’il ne soit déjà mort
et que sais-je encore !
Bof !
Autant en emporte le temps !!!

Foulonjm - Texte et Poésie - L'Amour Françoise Latour
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