
J'ai crée ce support afin de partager mes poésies et autres textes
Mais également et surtout ceux d'amis(es) dont j'aime l'écriture.
J'espère que vous y trouverez votre bonheur.
Bonne visite et bonne lecture ! ...
J'ai crée ce support afin de partager mes poésies et autres textes
Mais également et surtout ceux d'amis(es) dont j'aime l'écriture.
J'espère que vous y trouverez votre bonheur.
Bonne visite et bonne lecture ! ...
Ferval
J'ai rencontré Ferval sur facebook. Encore une rencontre "virtuelle" constructive. Des textes bien ficelés d'une grande sensibilité.
Une bulle de Savon
En forme d'amour
En forme de cœur
Nous deux dedans
Et la vie autour
Chaque goutte d'eau peut
Contenir un océan
Chaque petite larme peut
Contenir tout l’instant
Présent...
Un larme d'amour
Dans un océan de vie
Une bulle à deux dans l'air
Un enfant qui rit
Nous deux...
Libres et amoureux
Fous et heureux
Au présent, à l'instant
Pour longtemps.

Ferval- 29-08-2016- (pour les amis qui souffrent )
Cerveau
Qui est tu cerveau
Vide ?
Qui est tu autre
Que moi ?
Que veux tu cerveau
D’autre ?
Que le vide
Qui est en moi !
Échangeons ce vide
Mutuel.
Dans une ronde
Fraternelle.
Pour connaître
La fin,
De cette histoire
D’écervelés
Copains,
De gens pleins
D'espoirs.
Ferval - 05-06-2016

Je m'enfonce, imperceptiblement,
dans la spirale cinétique,
qu'il me présente, suivant le mouvement intérieur.
Qui est-il, ce monstre si fragile,
que je dégage fébrilement de la lumière ?
Comme l'on nettoie un nouveau-né.
Comme l'on époussette un vestige.
Comme le dessin sur le sable vide.
Comme le geste dans l'air immobile.
Fascines
Mes mouvements précis et lents,
font jaillir de ses contours,
des rais de lumière
Noire.
Qui s'introduisent en moi,
telles des aiguilles d’acupuncteur,
et me soulagent.
Ferval - 25/08/2016 (confrontation d'esprits, entre mots et images)

Lent et balourd freinage
Qui inscrit à la gomme noire
Le nom de mon passage
Lumière blafarde
Faibles codes
Sombre toile
Où se dévoilent
Bombyx et Sphinx
Des Tilleuls et d'ailleurs
Pans de Paons
De jour et de nuit
Grands Machaons
Plus beaux
Que le vilain
Maréchal Mac-Mahon
Hurlent les Atlassiens
Chenilles adultères
Lépidoptères donc papillons
Cocons lapidaires
Chrysalides sans repères
Papillons délétères
Des nymphes éphémères
Des ailes processionnaires
Agglutinées par la lumière
Du sang et des chairs
Poudre de fée
Amas sans limites
Nombreuses vies
Transpercées trop vite
Stopper le temps
Souffler au vent
Sourire certain
Au lever du soleil
Le regard en éveil
Enfin serein
Ferval - 01/09/2016 - Talence
Nœud de vie.
Un œil ...
Né d'une blessure
Profonde
Pénètre
Mon intime foret
Et ...
Sans une goutte
D’hésitation de sueur ou de sève
Enfonce
Ses branchages acérés
Dans mon échevelée canopée
D’où s'envolent
Mes doux oiseaux lyres
Emportant ...
Mes derniers rêves
D’innocence.
Ferval - 02-09-2016 ( poème apparu lors de la rencontre avec cette photo de Foulonjm photographe, poète bucolique et Factotum de la ruralité et plus si vous prenez le temps de le découvrir )
L'oiseau bleu
L'intense bleu de l'hiver
réchauffe l'Amour
à sa fenêtre.
Au loin siffle la bise,
le rouge-gorge s'est peint
des couleurs azurées
du nouveau jour...
Souffle joli vent
et emporte l'oiseau gris
qui niche sur l'espoir.

Ferval 25/08/2016 /00h56 ….bises Waldoo.
Sur fond bleu
Le bleu de ton imaginaire
M’entraîne entre ciel et mer
Et des corps nus se délient
Sous des regards attendris
Et les oiseaux rêvent
Tout là-haut dans les cieux
En suivant les traces sur le grève
De mes pas vers leurs œufs
J’en choisis un pour m’y blottir
J’en choisis un pour m’apaiser
Et leurs yeux bleus qui m’attirent
Me rappellent tes doux baisers.
Ferval - 05-06-2016

CAPITALIBERAL
Ne viens pas par ici
Il n’y a pas de sortie
Ne vas pas par là
Il n’y a que fracas
C’est fini pour la vie
C’est fini c’est l’oubli
C’est fini pour l’espoir
C’est juste du gris et du noir
Ne cherche pas à grandir
Ne cherche pas à sortir
C’est fini ils nous ont tués
Ils ont tout détruit de notre passé
Prends les armes à feu
Prends les armes blanches
Car il ni a plus ni mots ni vœux
Il ni a plus que haine et revanche
Tue les fils !
Comme ils nous ont achevés
Tue les tous !
Et brûle leurs deniers.
Ferval - 05-06-2016

Cafouillage mnésique volontaire
Des mots arrachés
à ma douleur
jetés comme une rancœur
du venin craché
comme des petits pépins
de raisins et d'humeurs
plein de stupre
et de rumeurs
des sons liquides et âpres
qui râpent ma mémoire
qui étiolent mon savoir
des étoiles géantes rougies d’inexactitude
des bougies de cire fondues en cris de béatitude
des sons ravageant en lents flots
le firmament de mon conscient
ressac infini battant la crasse
pour ne laisser que la trace
filante d'une chaleur
accablante d'une fin sans
compassion … juste de l'orgueil
boutonné à la ceinture
de mon pantalon.
Ferval - 08-09-2016

Mon joli pont de pierre
Il fait bon sous mon joli pont
La pierre y est douce et chaude
Je ne veux pas en sortir
Et je reste allongé là
Effeuillant les pâquerettes salies
Feuilletant les papiers gras
Trifouillant dans les éclats de verres
Dégustant des délicieux restes de repas
Il fait doux sous mon pont
Que le soleil surchauffe
Je ne me sens pas d'en sortir
Et je reste enrêvé là
Sous les cartons gris et gras
Dans cette fraîcheur enivrante
De restes et de rats
Il coule maintenant de l'eau sous ce pont
Une eau froide et saisissante
Je ne peux pas m'en sortir
Et je reste amarré là
Je m’imprègne de la saleté
Abandonnée de cet endroit
De sa pollution sans tri
Sans abri des déchets et du gras
Ça y est il fait très froid sous le pont
Sous la pierre qui n'est pas encore sortie
Sous la glace à peine germée
Sous les coups du givre d'amour
Mon vin au sang gelé
Mon corps las et vidé
Est pris des soubresauts
Larmoyants et gras
D'ailes de pigeons et d'yeux de rats
D'où suinte un odeur
Putride recroquevillée.
Ferval (début Février 2015 Talence)

Chut !
Petit lérot
enroulé
dans tes rêves
serein.
Petit marmot
aux yeux
mi-clos
sourire aux lèvres
douceur
dans ma peau.
Je t'aime
certain
et tes doux
rêves
font voler
les miens.
Ton papa. (Mai 2005)

Sans titre 1 ...
En roue libre mon cerveau se cogne sur les «dérapentes» aiguës de mes cris sans armes
langue de larmes lacérant les mots pour dire d'inaudibles douleurs
aux oreilles sourdes des murs carcéraux de mon enveloppe sociale.
Je m'étouffe, englué dans la bave de mes pensées obscures
de mes sombres augures accroché à un mince souffle d'espoir
pour ne pas sombrer dans le noir.
Mai 2005 ferval

Sans titre 2 ...
A qui sont ces feuilles
Qui craquent sous mes pieds
Comme autant d’ossements
Où s’impriment
Mes traces de solitude.
Cette forêt jadis
Si verdoyante
Qui éclatait en mille rayons
Ma joie de vivre.
N’est plus …
Partout
Mon vert est glauque
Le rouge le sublime
Le chagrin le termine.
Ces chatoyantes
Couleurs d’automne
Ne sont qu’un leurre
Un dernier sursaut
D’espoir
Avant que ne vienne
L’heure…
Quand
Incinérées
Dans le gris
De la fumée.
Elles ne soient
Entraînées
En de longues
Et silencieuses
Traînées sombres.
Vers le noir
Vers l’oubli.

Croisements
Des lambeaux d’humanité
Sur des fragments de vie
Des ruines rêvées
Sur des restes d’envies
Lacérés dans mon cœur
Douces couleurs amères
Douleurs sans rancœurs
Lavées d’éphémère
Sentiments de vie
Éclipses d’ennui
Rangés sagement
Dans mon âme d’enfant
Au pays de ma liberté.

FERVAL ( poème écrit sur une œuvre de mon amie collagiste Erika Urien)
Nos nuits à nous
Une nuit debout !
Contre une vie à genoux !
Qui veut s'appuyer contre moi ?
Qui veut supporter mon bras ?
Ensemble, veillons !
Ensemble, résistons !
Un ensemble de bataillons,
d'hommes, de femmes armés,
d'amour, de force et de convictions !
Ensemble nous veillons !
Ensemble nous résistons !
Ensemble nous bataillons !
Contre ceux dont l'orgueil et l'avidité,
Nous privent de nos libertés.
Ils ont perdu la raison
et détruisent nos maisons !
Ils perdu leur humanité
et nos vies sont saccagées !
Ils veulent gérer nos naissances,
nos vies, nos deuils notre essence Nous sommes pour eux des produits
des chiffres, des écueils, des petits.
Ensemble nous veillons !
Ensemble, nous résistons !
Ensemble dans cette nuit sans fin !
Ensemble debout, jusqu'à demain !
Et puis un autre demain …
Encore debout...
Et puis d'autres mains...
Vos mains à vous...
Qui prendront nos bras
Qui relayerons nos pas
Ensemble dans la nuit, noire.
Debout ! Debout ! Debout !
Fiers et pleins d'espoirs !
Ensemble entre nous
Que toutes nos nuits debout
Nous libèrent, d'une vie à genoux !
QUE TOUTES NOS NUITS DEBOUT !
NOUS LIBERENT D'UNE VIE A GENOUX !
Talence 29/05/2016

La rencontre
Par delà les montagnes
J’ai vu naître l’horizon
J’ai cherché une compagne
Par amour et par passion
Un jour je me suis surpris
Cherchant dans l’eau du puits
Au fin fond d’une vallée
Des restes de bonheur-égaré
Alors rempli d’amertume
Les yeux rivés sur le ciel
J’ai vu arriver une plume
Et j’ai su que c’était elle.

Sans titre 3 ...
Vent sur ma nuque, fragile…
Ebriété sensuelle
Dans le vide matinal
Et pâteux
Qui encore se rappelle
De ce repas frugal
Et râpeux
Boire, déboires, reboire…
Tant de temps
Tant de passé
Tant de vent
Et de trépassés
Où sont-ils partis ?
Ceux qui comblèrent ma vie
Isolé dedans
Seul et vivant
Un endroit exigu…
Où me serrer
Contres mes pensées
Grisées de la veille
Remplies de sommeil
Il arrive bientôt ce paresseux soleil ?
Une mouche m’ouvre les yeux
Capitonnés et cotonneux
D’un réveil
Langoureux et tourmenté.
T.120517 FERVAL

L'eau de vie est noire
Comme l'ivresse de ma mémoire
Les mots s'y écoulent
Morts d'une soif lointaine
Dont le sable du temps
N'étanche pas la haine
Mes mains repoussent
Des morceaux de corps
Des os et des torts
des vies qui ne sont tues
Je vomis la bile protectrice
Lorsque le dernier mot n'est plus ...
Je cherche toujours
Dans les schémas cartésiens
De mes constructions mentales
Dans les abysses protéens
De mon monde ombilical
A voir briller le beau
Espoir farfelu
Dans la poussière des gravats
Amnésie, aide moi !
Ferval 17/08/2018

Naissance bleue
J'écrase à coups de spatule
Chaque larme qui s'écoule
D'un geste sec je les module
Petite vague, berceuse de houle
Un ensemble d'ondes chaotiques
Nées de mouvements automatiques
Une plongée au fond de mon être
Sans réflexion et sans paraître
De mon nez s'écoule un sang neuf
Une goutte à goutte éparpillé
Des possibilités encore dans l’œuf
D'une nouvelle destinée
Chaque larme, chaque goutte
Forment maintenant une voûte
Elle est banquise, je suis poisson
Je me sens libre d'amour et d'évasion.
Ferval 09/03/2016

Oppression
Elles sont pour toi
On te laisse le choix
Soit la potence
Soit la guillotine
Il nous faut quelqu'un
Pour expier ces crimes
Tu n'y es pour rien
Mais tu viens de loin
Le voila ton crime
Ce soleil lointain
Ce soleil qui a faim
Celui qui opprime
Tu l'as fuit certain
Qu'ici on ne brime
Qu'entre êtres humains
L'égalité prime
Ton soleil d'enfant
A marqué ton nom
Sur le papier blanc
A l'encre de chine
Une tâche noire
Celle d'une origine
Une couleur de peau
Celle qu'on opprime
Mon frère l'étranger
Mon frère l'accusé
Je suis fier de toi
Dans ce long combat
Pour la liberté
Pour qu'égalité
Cessent de rimer
Avec opprimé.
Ferval 2016

NOS NUITS A NOUS
Une nuit debout !
Contre une vie à genoux !
Qui veut s'appuyer contre moi ?
Qui veut supporter mon bras ?
Ensemble, veillons !
Ensemble, résistons !
Un ensemble de bataillons,
d'hommes, de femmes armés,
d'amour, de force et de convictions !
Ensemble nous veillons !
Ensemble nous résistons !
Ensemble nous bataillons !
Contre ceux dont l'orgueil et l'avidité,
Nous privent de nos libertés.
Ils ont perdu la raison
et détruisent nos maisons !
Ils perdu leur humanité
et nos vies sont saccagées !
Ils veulent gérer nos naissances,
nos vies, nos deuils notre essence.
Nous sommes pour eux des produits
des chiffres, des écueils, des petits.
Ensemble nous veillons !
Ensemble, nous résistons !
Ensemble dans cette nuit sans fin !
Ensemble debout, jusqu'à demain !
Et puis un autre demain …
Encore debout...
Et puis d'autres mains...
Vos mains à vous...
Qui prendront nos bras
Qui relayerons nos pas
Ensemble dans la nuit, noire.
Debout ! Debout ! Debout !
Fiers et pleins d'espoirs !
Ensemble entre nous
Que toutes nos nuits debout
Nous libèrent, d'une vie à genoux !
QUE TOUTES NOS NUITS DEBOUT !
NOUS LIBÈRENT D'UNE VIE A GENOUX !
Talence 29/05/2016 - FERVAL

ARBRE MORT
L'arbre percé
Arbre mort
Abritant le nid
Arbre fort
Abritant la vie
Matrice d'arbre mère
Envahie de piaillements
De chouettes écureuils
D'éphémères coléoptères
Je te serre
Je te respire
Je m'endors
Je soupire
Et tes racines en vibrant
Disent à la terre en riant
Garde le à jamais enfant
Sous ton regard bienveillant
Ferval 11/01/2021
