J'ai crée ce support afin de partager mes poésies et autres textes
Mais également et surtout ceux d'amis(es) dont j'aime l'écriture.
J'espère que vous y trouverez votre bonheur.
Bonne visite et bonne lecture ! ...
J'ai crée ce support afin de partager mes poésies et autres textes
Mais également et surtout ceux d'amis(es) dont j'aime l'écriture.
J'espère que vous y trouverez votre bonheur.
Bonne visite et bonne lecture ! ...
Nicolas Teffri Chambelland
Texte sans titre
Plume je te fuyais de peur d’éparpiller
Mes sentiments amers dans d’épaisses nausées
Pendant que les nantis continuent de piller
Le monde tiers et quart … je ne peux qu’exploser
Impuissants levez-vous, travaillez et votez
Regardez le JT sans trop vous endetter.
Insoumis désertez, résistez, voyagez
La planète partout est vraiment saccagée
L’argent est roi ? Refusons-le !
L’argent est loi ? Réfutons-la !
Pour moi la galaxie n’appartient à personne
Je suis un passager qui par hasard raisonne
Manger boire et dormir ne devrait rien coûter
Que labeur et échanges, je vois que vous doutez…
Peut-on en un poème déconditionner
La foule bien-pensante, la faire chantonner :
« Etre n’est pas avoir, mais si on devient sage
Etre c’est avoir le pouvoir du partage ! » ?
Plume tu es sympa mais tu vois, ils s’en tapent
Allez hissons les voiles et reprenons le cap !
Here and Now
C'est pas pour casser le moral
Mais demain ou un peu plus loin
Il ne restera vraiment rien
Tout se transforme et c'est normal
Mon corps digéré, recyclé
Comme le tien disséminé
Tournera dans la Voie Lactée
Et rien n'aura vraiment changé
Alors avant de disparaître
Intensément et librement
J'aspire très communément
À aimer partager et être
Chaque jour est incandescent
Et si je dors très peu vraiment
Je le fais très profondément
Pour profiter de chaque instant
J'écris pour partager, pourtant
Je sais que peu liront, c'est sûr
Et ce papier aussi finira aux ordures
Ce n'est pas important, c'est un si beau moment.
La Terre a disparu, l'horizon rond est bleu
Le vent joue avec nous et nous porte où l'on veut
La suite on verra bien plus tard
Si demain se pointe au rencard !
Contre addictions
On a tous en nous les extrêmes
Gandhi et Hitler se disputent
Strauss-Kahn, mais Roméo quand-même
La vie est absurde et sans but
Plus le temps passe et plus c'est clair
Le vice attise le plaisir
La vertu gonfle le désir
Et c'est dur d'être solitaire
Au pouvoir l'imagination
Permet toutes les variations
Il y a des tueurs humanistes
Et des clowns pédophiles et tristes
Dans ce monde où les pères absents
Maculent les repères de sang
Qui peut se targuer d'être pur
N'avoir aucun fantasme obscur ?
L'enfant en nous, ce magicien
Joue à la guerre, au médecin
K.O. debout mes illusions
Chancellent sous nos contradictions
Je sors étancher mes pulsions
À l'oasis de mes passions.
Arracher la queue du Mickey
Allez, roulez jeunesse, plus besoin de prétexte
On est gouvernés par les banques, c'est trop facile
Les lobbies écrivent les lois, dictent les textes
Que l'électeur, bon citoyen, signe docile
Les solutions qu'on nous propose ne changent rien
Nos patries vivent des ventes d'armes, et de parfums !
Toi aussi tu donnes parfois, contre la faim?
Passe moi le clacosse, le bon pain et le vin!
Réglés en carte bleue à l'entrepôt local
C'est par peur de voir juste que tu fixes un écran?
Chacun, s'il ne fait rien, est complice, c'est banal
Pourtant j'entends partout se plaindre les gens francs,
Alors? Nul ne fait rien? C'est ça précisément!
Arrêtons d'acheter, une bonne semaine,
et puis vidons nos comptes, éteignons nos télés,
parlons à nos enfants, aimons les, sans les chaînes,
Une vie autrement, jardiner,rigoler,
Je ne cautionne plus les pantins de l'ENA.
Les lieux alternatifs, les solutions locales,
Prouvent que l'harmonie n'est pas si loin que ça.
Les plaintes collectives pourraient être cruciales
Pour renverser les entreprises sans scrupule
Qui tuent, polluent, escroquent ou manipulent !
Je rêve d'une manifestation géante
Contre la fabrication et la vente d'armes
Sur toute la planète en fraternelle entente
Les français connaissent le prix du sang, des larmes,
Ils font grève souvent pour leurs acquis sociaux
Mais achètent en masse dans les supermarchés
Les produits en promo ou au meilleur ratio
Qualité/prix qu’importe qui s’est fait cravaché
A quand un droit du travail international ?
Quand manifesterons-nous pour un smic mondial ?
En attendant je rêve la plume à la main
Ecrirons-nous une constitution demain ?
Aujourd’hui je m’envole, il y a trop de vent
Je vous prête ma plume en vous remerciant.
Comme en dés...
Y en a marre de la politique
On veut des poèmes érotiques
Pas des fables philosophiques
Un slogan choc une photo chic
Voici donc pour cette lectrice
Un premier jet, comme un prémice
Face au grand large cheveux au vent
Les pieds dans l'eau les yeux mi-clos
Arborant nos sourires d'enfants
Bras ouverts nos esprits éclos
Parcourant chaque dimension
Émerveillés du crépuscule
Dans ta nuque un léger frisson
Imperturbable dans la bulle
Vagues murmurent
"aaapprochez-vvvvvouuus !"
Mes mains tendues paumes au ciel
Frôlent les tiennes par dessous
Les pieds dans l'eau comme du miel
Ton dos mon torse presque en contact
Nos cheveux au vent s' entremêlent
L'obscurité tombe avec tact
Nous sommes nomades rebelles
La nuit nourrit nos étincelles
Les vagues effacent tout ma belle !
Spleen d'Avril
A quoi bon les projets humains, ces gaspillages
Qui profanent le monde et partout le saccagent ?
Et ces révolutions qui repeignent les cages,
En marchant dans le sang vers un nouveau mirage ?
Ne s’attacher à rien, au risque d’être seuls,
La liberté d’abord, cette clef du dehors
Marcher ou naviguer, penser ou siffloter
Aller en papillon sans aucun besoin d’or
Affronter les tempêtes, continuer de flotter,
L’horizon tout autour, on n’est jamais au bord
Oublier les cités, les foules font la gueule
Partager un râteau, un puits, une salade
Faire un quart à la barre sans un mot sans musique
Connecté immanent tout en sensations fines
Sans nouvelles des tyrans éco-politiques
N’être que d’air et d’eau, sans rien qui nous confine
Le chemin est ici, la vie n’est que balade
Maintenant profitons oublieux décroissants
Crasseux parfois aussi de par nos nuits sauvages
Pêcher, troquer, cueillir, rêvasser, insouciants
Donner la main aux champs, partager les rivages
Peau Aime
Ils sont partis faute de choix
Les soldats étaient déjà là
Ils ont marché et attendu
Mangé très peu, presque pas bu
Ils ont vu la misère partout
Des camps bondés où nul ne sait
Ce qu'il attend, à part la Paix
Ils ont marché encore c'est tout
Ils ont traversé des contrées
Où ils ne voyaient pas d'espoir
Jusqu'à la mer ils ont marché
En se cachant tristes hagards
Ils se sont entassés à bord
Avec leurs peurs et leurs misères
Ils ont encore tenté la mort
La mer les a posé à terre
La police était encore là
Ils ont marché dès qu'ils ont pu
Les faibles n'ont pas survécu
Ils ont marché jusqu'à chez moi
Les uniformes de l'État
Voudraient les renvoyer chez eux
Au milieu des ruines et du feu ?
Désolé moi, je marche pas!
Ils ont marché jusqu'à chez toi
Et tu n'ouvrirais pas ta porte ?
Mais es-tu humain ou cloporte ?
Ton coeur bat, tu n'as pas le choix !
Ils ont marché jusqu'à chez nous
Nos programmes d'éducation
Leur parlaient droit révolution
Et ces trois mots un peu partout
Ces dirigeants soi disant pieux
Répondent en fermant les frontières
Et en affrétant des charters
Marchons ensemble jusque chez eux
Marché conclu plus de "migrants"
Des éxilés dans la détresse
Des marcheurs des témoins qu'on laisse
Crever dehors c'est révoltant!
Dans tous les cas
Dans tous les cas il faut partir
Même en un voyage immobile
Méditer centré sur son île
Le voir à l'Univers s'ouvrir
Ou bien tout larguer en navire
Voir briller les yeux de sa mer
Naviguer tant qu'on a de l'erre
Pour partager et revenir.
Dans tous les cas il faut écrire
Pour un amour fort éphémère
Pour une union pleine et entière
Pour crier qu'aimer fait jouir
Ou bien documenter décrire
Pour le grand projet fraternel
De l'Harmonie universelle
Pour partager et revenir.
Dans tous les cas il faut mourir
Même avâchi au canapé
Même en n'ayant rien essayé
On redevient rien c'est pas pire
Ou, essoufflé, yeux embués
Lutter mais être dévoré
Se partager et revenir !
Être au hamac
C'est être un militant passif
De la décroissance et du kif
Suspendre le temps convulsif
Pour faire un usage intensif
De la lenteur et c'est jouissif
Ah, la liberté sous un if
Faut s'adapter c'est créatif
Et osciller, contemplatif
Dans un esprit méditatif
Dormir n'est plus prohibitif
Gratuit, plaisant, presque foetal
On s'en balance du bien, du mal,
Les normes, les codes s'évaporent
Partout chez soi, sans faire d'effort.
C'est pacifiste un jeu d'enfant
Et ça fait sourire les passants !
J'aurais pu faire un vrai poème
Mais au hamac, non, j'ai la flemme !
À l'arraché !
Dans tous les journaux quell' désolation
Trump le sanguinaire et les élections
Les homos Tchétchènes en concentration
Où sont les sixties, la rêve-olution ?
Je n'ai que deux thèmes dans mes cahiers
En gros c'est " Je t'aime " ou bien" Liberté ! "
Les peuples serviles se font piétiner
Au large on entend le troupeau bêler
On finit par perdre confiance et pitié
Vaut-il mieux partir ou se rebeller ?
Vois, ma liberté, j'ai pas attendu
Que sur un plateau elle me soit vendue,
Je l'ai arrachée, vol à l'étalage
Qu'attendez-vous donc ? Un peu de courage !
La vie est trop courte, je n'ai pas confiance
On vole nos droits, vous dites " patience " ?
Pour moi c'est vraiment un état d'urgence
Vous pouvez médire que j'ai de la chance
Au risque de vous être insupportable
J'ai simplement mis mes couill's sur la table !
Venez mes amis, ça suffit, c'est l'heure,
Nous, on met les voiles, cap sur le bonheur
Tant pis pour tous ceux qui n'oseront pas
On ne peut plus rien pour ces robots là
On leur écrira, prenez des cahiers
On picolera pour pouvoir poster
Des messages amers qui les f'ront rêver
Des " Fuck the system" des " Je t'aime " salés !
Chacun sa bouteille ? C'est parti ! Larguez !
Dialogue avec mon stylo
Stylo, mon vieil ami, sois mon Excalibur
Je te sors de ton roc, tu pourfends ces ordures
Qui ruinent et qui massacrent, qui déboisent et torturent
Puis vont en jets privés défendre la nature
Le sang de la révolte a bouilli dans mes veines
Ton encre suffira à apaiser ma haine
Les zombies ont trop peur, et la colère est vaine
Mais comment supporter l'injustice pérenne ?
Tibétains, Arméniens, Palestiniens et autres
Réfugiés morts noyés ou de froid, les apôtres
Ne parlent plus de vous et les gens sur la toile
Pleurent les chiens perdus, Jésus est mort à poil
Le peuple emplit les rues ? Simple erreur d'arbitrage...
Et mon stylo frémit : Quoi ?! Tu vas rester sage ?!
Ils massacrent les droits, les services publics,
Gavent les actionnaires, sur équipent les flics
Baillonnent la critique, enferment les anars,
Détournent tout le fric et tu restes peinard ?
Un bon pain d'explosifs au G7, à Davos,
A Wall-Street, me souffle mon stylo, et adios...
Ces marchands d'armes, enfin, pisseront dans leur froc
Mais si tu ne fais rien...remets moi dans mon roc.